Nom latin : CYGNUS
Dans la mythologie, la constellation du Cygne symbolise la forme incarnée par Zeus pour conquérir Léda, union dont seront issus les Gémeaux. Baptisée la Poule par les Arabes, elle conservera ce nom jusqu'à ce que la Renaissance impose la version antique du Cygne. On la retrouve également parfois sous le nom de Croix du Nord.
 Dans le firmament de la Fondation pour l’Amour de la Danse, elle est un hommage évident à Yvette Chauviré, interprète exceptionnelle de ”La Mort du Cygne”, un ballet de Michel Fokine créé en 1907 pour Anna Pavlova, inspiré du ”Cygne” de Camille Saint-Saēns. Ses trois étoiles les plus brillantes sont (en arabe) Deneb, la queue - Sadr, la poitrine de la poule et Gienah, l'aile.

Nom latin : PEGASUS

D’une ruade, Pégase engendra la fontaine Hippocrène sur la montagne Hélicon, le refuge des Muses. Depuis, ce destrier né du sang de la Méduse décapitée par Persée, est le protecteur des poètes. C'est lui que chevaucha Persée pour sauver Andromède, mais également Bellérophon pour tenter d'atteindre la cime de l'Olympe. Dans le firmament de la Fondation pour l’Amour de la Danse, elle est un hommage Terpsichore, jeune fille vive et enjouée, couronnée de guirlandes, et tenant une lyre au son de laquelle elle dirige en cadence tous ses pas. Intime d’Apollon, dieu du soleil et de la poésie, son nom vient du grec ancien térpeô - apprécier - et khorós - la danse. Parmi ses étoiles les plus brillantes, il y a (en arabe) Algenib, le flanc du cheval - Homam, l’homme à l’esprit élevé - Matar, la pluie heureuse – ou encore Sadalbari, étoile chanceuse de la splendide.

Nom latin : LYRA
L'instrument de musique de l'enchanteur Orphée, qui réussit à émouvoir Hadès afin de récupérer sa douce Eurydice, retenue au royaume des morts ! La Lyre est une petite constellation enchâssée entre Hercule et le Cygne. Appelée la Carapace de la Tortue par les Arabes ou l'Aigle aux Ailes Fermées par les Anciens de l'Inde, elle fait référence à cette création d'Hermès, qui tendit des boyaux de bœuf sur une carapace de tortue, pour se concilier les bonnes grâces d'Apollon, à qui il venait de voler le troupeau de bœufs sacrés. Dans le firmament de la Fondation pour l’Amour de la Danse, elle est un hommage à l’accompagnement, à la complicité, au soutien sans faille de l’un pour l’autre, sans qui l’accomplissement d’un rêve ne saurait être possible ! Muni de sa lyre, Apollon devient musagète, celui qui conduit et accompagne les Muses ! En l’accompagnant dans les méandres de la création, Yvette Chauviré a permis à Serge Lifar de révéler ses talents chorégraphiques au monde. Celui-là même qui, alors jeune danseur de la troupe des Ballets Russes de Diaghilev, inspira justement à George Balanchine le ballet Apollon Musagète en 1928. L’étoile la plus brillante de la Constellation de la Lyre est Vega.

Nom latin : AQUILA
Si les peuples les plus anciens reconnaissaient déjà la forme d'un aigle déployant ses ailes dans cette constellation, pour les Grecs, il s'agissait de la forme revêtue par Zeus pour kidnapper le jeune Ganymède vers l'Olympe, afin que celui-ci devienne l'échanson des Dieux. L'aigle, de par sa majesté et sa prestance, devint un symbole évident du charisme du maître des cieux.
 Dans le firmament de la Fondation pour l’Amour de la Danse, au-delà de sa majesté et de sa prestance, il symbolise toutes les qualités indispensables aux danseurs pour défier les lois de la gravité terrestre, conquérir la verticalité, taquiner les Muses et… ne pas avoir peur d’éblouir les Dieux ! Sans oublier que parmi ses étoiles les plus brillantes, aux-côtés d’Altaïr, cette constellation compte également Alshain, qui signifie la balance en arabe, l’instrument indispensable pour exceller dans cet art.