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Je m’appelle Sérgio Landim et suis brésilien. En 2008, alors que j’avais la chance d’étudier le ballet dans une prestigieuse école à Londres, je vivais une période très compliquée, à la fois pour m’adapter à un nouveau pays, sa langue et ses coutumes, mais aussi, comme beaucoup d’étudiants, pour trouver les ressources financières afin d’assumer mon séjour et ma formation. Tout m’est apparu encore plus difficile lorsqu’est venu le temps des auditions, afin de trouver un premier emploi. Ne provenant pas d’une famille fortunée, envisager des voyages et des séjours répétés un peu partout en Europe afin de trouver un travail me semblait impossible. Intérieurement je m’étais fait une raison et pensais déjà mettre un terme à mon rêve de danseur. Par chance, Alice, une amie suisse, m’a permis d’entrer en contact avec la Fondation pour l’Amour de la Danse ; j’ai pu être aidé, terminer ma formation et ensuite auditionner pour différentes compagnies. Plus tard, j’ai pu rejoindre Le Théâtre municipal de Rio de Janeiro - une des plus fameuses compagnies au Brésil - où j’ai travaillé 6 ans, dont 4 en tant que Premier Soliste. Je ne peux que remercier chaleureusement la Fondation sans l’aide de laquelle, il m’aurait été impossible d’atteindre cet accomplissement professionnel. Un grand merci à tous les bénévoles et à toutes les personnes impliquées dans cette institution. Je vous souhaite plein de succès et la possibilité de continuer longtemps à changer des vies, comme vous avez changé la mienne !
Sérgio Landim, Rio de Janeiro, novembre 2017
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Avoir eu la chance de participer à la création de “Semeurs d’étoiles” lors du lancement de la Fondation pour l’Amour de la Danse reste à ce jour l'expérience la plus impressionnante de mon parcours de danseuse. Pouvoir partager la scène avec mes idoles, des danseurs exceptionnels que j'admirais de loin, dont certains étaient mes professeurs au quotidien, était juste incroyable. J'ai vécu des moments magiques, parfois difficiles et stressants, mais toujours heureux, qui m'ont fait grandir, avancer, et qui m’ont procuré un plaisir fou !
Je me souviens comme si c’était hier de la première répétition ! Toute la compagnie était réunie, Etienne est rentré dans le studio et sans même que j’aie le temps de réaliser quoi que ce soit, il s’est lancé dans la première chorégraphie ”les Flammes”. Et ces flammes faisaient TOUT ! Elles sautillaient, bondissaient, jaillissaient, s’entrecroisaient, ondulaient, accéléraient ou se suspendaient dans les airs… On était partout à la fois ! Tous ensemble, en petit groupe, seul ou en canon, sans jamais s’arrêter, ça dansait plus vite que la lumière ! Là j’ai vraiment compris le lâcher-prise et l’usage de la respiration, afin que la danse puisse venir m'habiter... Je n’étais plus dans un cours de danse, mais sur le terrain, en train de vivre une expérience complètement autre, totalement enrichissante et immédiate.
J’ai mieux compris le fossé qu’il y a entre le milieu professionnel et celui des hautes écoles, tout comme pourquoi lors de certaines auditions, les compagnies souhaitent que nous passions plusieurs jours à travailler avant de donner une réponse. Artistiquement et humainement, c’est profitable pour tout le monde, mais parfois cela implique des frais de déplacement, de logement sur plusieurs jours, et mille petites choses qui sont hors budget pour un étudiant. Et là je me dis que vraiment, une fondation comme la Fondation pour l'Amour de la Danse est un cadeau du destin... Pour ce type d’exemple, et bien d‘autres encore !
Marina Ritz, Genève, novembre 2017
L’aide financière de la fondation m’a permis de continuer mes études à la SEAD de Salzburg et m’a donné confiance et détermination pour persévérer dans le domaine artistique. Merci infiniment pour votre soutien. Grâce à vous j'ai eu l'opportunité de recevoir une année supplémentaire d'un enseignement de qualité et de développer ma propre pratique artistique. J'en suis très reconnaissante. Je quitte à présent l'école et m'ouvre à la jungle professionnelle...
Martina Griewank, Salzburg, 9 juillet 2014
Bonjour, j'espère que vous allez bien ? Je vous fais ce mail pour vous dire notre joie et vous annoncer simplement que votre accompagnement financé et amical porte ses fruits aujourd'hui ! Suite à l'audition à Angers en 2012 et au lien que vous avez fait avec la direction du CND de Paris, ils vont accueillir Rodrigue Ousmane en formation dans le cadre du programme Profession Culture en partenariat avec l'Institut Français du Tchad.
Nadège Cezette, Lyon, 18 novembre 2014
Nous venons par ces quelques lignes vous remercier pour ces deux années de soutien. Sans votre générosité, Hippolyte n’aurait pas pu continuer ses études de danse. L’année prochaine il intègre l’Ecole de Danse Supérieure de Marseille où il finalisera son cursus...
Isabelle et Pascal Vassilacos, Gignac, France, 15 juillet 2015
Coucou ! J’espère que vous allez bien ! Ce petit message pour vous remercier pour tout. Maintenant je pars vers d’autres horizons, je passe de petit suisse à petit marseillais ! J'espère qu'un jour je pourrai vous inviter à venir me voir danser en professionnel !
Hippolyte Vassilacos, Marseille, 15 juillet 2015
Chère Fondation, j'ai dû relire votre mail plusieurs fois. Quelle bonne nouvelle ! Depuis mon arrivée il y a un mois, je lutte… Tout est tellement cher, surtout en comparaison avec Berlin, ma ville d'origine. Donc je suis très heureuse et soulagée par votre aide aux études ! Nous sommes très bien suivis et soutenus par des professeurs très qualifiés. J'apprends et j’élargis mon savoir-faire chaque jour. À présent je cherche encore vigoureusement un boulot à côté afin de couvrir le loyer et les coûts de vie élevés…
Martina Griewank, Lausanne, novembre 2011